police vs darknet
Si Tor est souvent associé à des pratiques illégales, l’outil et le réseau qu’il produit sont aussi et surtout des éléments fondateurs de la liberté d’expression et de communication en ligne.
Andrew Lawman, également connu sous le pseudonyme phobos, responsable des opérations de Tor, indique en effet que :
« nous ne savons pourquoi les systèmes ont été saisis, pas plus que nous ne connaissons les méthodes d’enquête qui ont été utilisées ».
Impuissant , Andrew Lawman fait même appel à la communauté pour des remontées d’information et il indique même : « Nous nous retrouvons à nous demander ‘comment ont-ils localisé les services ?’. Et nous ne savons pas. »
Sur un ton presque dubitatif, le responsable de Tor continue : « dans des démocraties progressistes, nous pourrions nous attendre, quand le temps sera venu de poursuivre quelques-unes des 17 personnes qui ont été arrêtées, à ce que la police ait à expliqué au juge comment les suspects sont devenus des suspects ». Ainsi, Tor « pourrait apprendre s’il y a une faille de sécurité dans les services cachés ou les autres services Internet ».
Car pour le moment, l’heure est aux supputations à base d’hypothèses ou de rumeurs. Ainsi, d'après la rumeur la DEA et d’autres agences auraient construit un système « parallèle » à Tor.